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Des lieux

Les Ateliers de traverse

déclinent leurs activités

dans plusieurs régions

Agenda

 Actualités des pôles régionaux

 

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Ateliers de traverse 14

" Preuve et Epreuves du sentiment en littérature" 

décembre 2013

à Caen

 

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Ateliers de traverse 30

 

Le rêve de...

  le 19 février 2014

à Nîmes

 

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Ateliers de traverse 76

Ateliers du jeudi 

saison 2013 - 2014

à St Germain des Essourts

 

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Ateliers de traverse Lilas - Paris

Fais ton cinéma!

saison 2013 - 2014

à Paris

 
5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 07:05

Chapitre 11

 

5


Se recroqueviller, se tasser au sol et être prise dans des bras, rire aux larmes et sangloter, traverser villes et campagnes avec allégresse. Le mouvement de l’amitié.


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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 07:05

Chapitre 12

 

4


Qu’est-ce que choisir une cible ? La mauvaise conscience de faire et l’enfantine impulsion de succomber. Que de flèches et de balles dont la translation ont fait battre mon cœur tantôt à une fête foraine, le fleuve s’écoulait en contrebas, là où plus tard l’atteindraient les flammes, tantôt en catimini au fond d’une ruelle du quartier de la Poudrière – qui portait bien son nom !


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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 07:04

Chapitre 13

 

3


Etre ou ne pas être…l’outsider. Celui qui observe en oubliant de vivre. Manipuler le détachement, l’analyse et la falsification, tout retourner en une fois habile comme à l’occasion de la Chandeleur sautent les crêpes. Préférer le récit aux digressions. Se contredire et affirmer l’inverse. Avant-hier, il y a demain.  Se référer à la loi du silence sans oublier la position originale du larynx chez Homo sapiens et la liberté de se taire.


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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 07:03

Chapitre 14

 

2


Le bruit s’élève au-dessus du seigle –à moins qu’il ne s’agisse d’orge ou d’avoine– Un silence à fendre l’ouïe. La notion de race perdure, voilà ce que je rumine. Les vignes défilent alors devant les vitres du compartiment, bientôt apparaissent les amandiers en fleurs. Je suis assise Classe 2, voiture 15, place 104 (haut). Hors de ce cadre se meut mon chagrin, l’absence et la plénitude chassée. La lune descend, la ville n’offre plus les mêmes lueurs qu’autrefois, une affaire de filament d’éclairage public pour certains. En outre la neige ici n’a jamais recouvert une avenue plus d’un quart d’heure. Bienheureux être au bon endroit au bon moment. Le téléphone avait plusieurs fois sonné et j’étais étonnée que l’on puisse se souvenir de moi. J’ai repensé à ce black accusé à tort, j’ai tremblé avant que les mauvais coups l’atteignent, j’ai anticipé les rencontres inadéquates. Il ne le fallait point. Le temps joue à cache-cache. La mémoire joue à cache-cache.


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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 07:01

Chapitre 15

 

1


Bouger dans la pénombre est ne plus savoir se placer. L’on peut ressentir cette émotion en lumière crue itou. A l’inclinaison de quel passif puis-je me reconnaître dans le miroir ? Un recul nécessaire avant de franchir des heures mornes, de celles qui ne comptent pas, me fut par hasard suggéré par une promenade au-delà de la garrigue. Dès lors, surseoir aux désirs qui freinent – je parle des regards portés sur soi – devint presqu’un jeu d’enfant. Qui sait si cela est éphémère…


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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 00:04

Epilogue

 

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" Le quai, jamais reposé de l’agitation de la mer, était sombre et humide…"

Henri Michaux, Face aux verrous, 1967

 

Je ne puis me soumettre à un sort qui me serait funeste.


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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 08:53

 

 

 

C’était une matinée d’un hiver blafard sans poids, délesté des feuilles souillées des parasites septentrionaux. Le regard de la femme altière l’intimidait, ses yeux levés au plafond avant qu’elle ne pose sur un tabouret ses cartons à dessin. Entre ciel et terre, il fixait un point de départ avant la mer plate qui le cernait, il était perché sur l’immense queue d’un cétacé, il songeait à Tyrtée chantant pendant le combat. Puis revinrent les réalités, autour de lui le calme de la terrasse, en dessous le vallon dans l’obscurité et la rosée. Et la reprise du texte destiné à ses étudiants. Les gaz de schiste sont contenus dans des roches de même nom et situés à des profondeurs comprises entre 2000 et 3000 mètres. L’injection d’eau, de sable et de détergents à haute pression fracture les schistes libérant les gaz qui remontent alors à la surface, trajet durant lequel peut s’effectuer une pollution des nappes phréatiques via les sels, les métaux lourds et les éléments radioactifs voyageant au sein du mélange eau-gaz.


Il avait entraperçu ses orteils déformés qu’il aurait souhaité corriger à la craie poudrée ivoire, un tatouage au mollet – deux poignards dégoutant le sang. Eclairer le monde, avait-t-il pensé, jouir d’être Basquiat versus XIXème siècle. Lui ne donnait de leçon ni à Matisse ni à Rouault. Marier le carmin et le cobalt dans des arabesques océaniennes, refaire le dessin 2879, celui qu’il avait dédié à son amie voyageuse décédée.Ce qui le fait chavirer, c’est la mise en mouvement d’une créature vierge mi végétal-mi animal, c’est narrer le souvenir lointain de Fellini qui s’abreuve au Café Müller, c’est souligner dans l’intimité du geste, son vécu.


Autour de lui, la lumière trouée absente à elle-même, des plans, de la géométrie - flaque des massifs, cyprès soulevé sous la bleuâtre sélénite, puits lumineux. Laissez-moi vous raconter le parquet huilé de la cire matinale qui couine sous les talons des femmes silencieuses. Du rose gréseux des murs se détachent des figures allégoriques aux volutes encrées et arrière-plans étouffés. Président en ces lieux les piétons dandys, costumes sur mesure et robes au tombant de taffetas moiré. La rumeur des âges, l’aura des conquêtes et le faisceau des pertes. Même si Beth Gibbons pleure de son timbre voilé.


La lune évidait son croissant, les producteurs extirpaient de leurs camionnettes tomates cramoisies, oignons doux et artichauts violets derrière lesquels s’affairaient le fromager, le boulanger et le volailler. Il fallait rédiger le cours du lendemain. Les gaz de schiste –ainsi que les huiles – représentent un enjeu énergétique, économique et géopolitique primordial en France qui disposerait à priori de réserves importantes dans les bassins sédimentaires du Gard. Quid du bilan carbone ? Quid des dégâts environnementaux locaux? Quid des risques de sécheresse inhérents à l’intense consommation d’eau ?


Retour 1826-1898, "le rare, le singulier, l’étrange", trinité en italique. Apposés les feuillages, les sceptres, les feuillages, l’albâtre et le mauve, les feuillages – une promenade dans les Jardins de la Fontaine au crépuscule – brumes pieuses et ruines dissonantes, des SDF aussi et des amoureux dissimulés. Le cauchemar de Robert Wyatt esquisse trois accords. Il lui a pris la main, elle était molle, de lassitude éloignée de sa hanche fuchsia, tangerine, citrus, il  ne sait pas, il a toujours confondu. Chaque jeudi, il aurait aimé l’accompagner à une de ces visites-conférences derrière la gare. De A à Z, Quatuor pour flûte, clarinette, basson et cor ou bien dédicace par un auteur méconnu, encore lecture de textes surréalistes sans interruption de 10h à 17h 45.


Il fusionnait Wuppertal et Fukushima, chorégraphie et arts martiaux, pluie de pétales blancs et flocons de neige. La voix rauque se rappelait à lui, cela ne le faisait pas rire, par 17 fois prononcé son prénom.Son stylo bien en main, il recopie. La loi du 13 juillet 2011 a fait de la France le premier pays au monde à interdire l’utilisation de la technique de fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schiste. Mais les industriels n’ont pas renoncé.


S’introduire la nuit par effraction, lanterne à la main, yeux charbonneux quêtant l’ombre et la surprise…peut-être une fée aux griffons. L’aube s’achève, décidemment rien n’est insoluble. Il se fait reptile et papillon, vorace et lent. Il se garantit des projectiles en dressant bien haut son bouclier onirique au-dessus des fièvres saupoudrées de pistils de phalaenopsis qu’elle lui aura légués. John Coltrane a fait taire son audacieux saxo, les voix des passants montent de la calade, Pina s’est éteinte. Dans la frénésie des percussions de Rio, black & white, ne touchent plus terre les femmes et voltigent les hommes. Under desire final cut.

 

Lui sait résoudre l’énigme…si Gustave Moreau était une femme, il serait Pina Bausch.

 

Ten_Chi_bausch.jpg   Foto: Gert Weigelt

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 08:24

059.JPG  Musée G. Moreau

 

Lamentatio  –Première leçon

Le fléchissement du pas en ouverture. Quelques pas – juste quelques pas. Autrefois la mer, là-derrière. Marcher depuis le fond des baraquements, ne pas utiliser les taxis huileux, ne pas sourire, ne pas trembler, ne pas plier.

 

Tu avais traversé le mas de M. non loin du pont ferroviaire, le vendredi soir tournaient les voitures qui rejoindraient l’autoroute, feux éteints. Brillaient le cuir, le métal et le feu. Tu avais ignoré les gueules explosées, les bleus aux épaules et les chemises en l’instant devenues pourpres.

 

Le vent ramenait la poussière du sud à travers le boulevard jusque sur ta chemise.

 

Lamentatio  –Deuxième leçon

Soudain la pluie d’orage, cette eau qui rend fragile, qui enveloppe tels des bouts de chiffon quand une marée de mots n’y suffit plus. Avant que l’ondée ne disparaisse, de même as-tu abandonné ton amante. Sukaïna sentait la girofle.

 

Tu dirais plus tard te souvenir d’un voyage entre deux bouteilles, comme un dégueulis de bière sur le bas du pantalon.

 

Sans que tu aies jamais crié hallelujah, il sortait de tes commissures effondrées des questions sans réponse – Vous connaissez le mensonge ? – Vous avez vécu dangereusement ? – Vous ne regrettez rien ? Elle, de cette voix qui déraille au fond de la gorge, de peur que tout s’évapore, répétait – Tu as le temps.

 

Lamentatio  –Troisième leçon

Devant tant d’absurdité, d’autres auraient chanté, d’autres auraient pleuré, d’autres auraient prié.

 

Tu avais eu le goût de sa peau avant qu’elle ne veuille plus danser, de la pisse s’écoulant de la jointure de ses doigts. Ne pas – Ne plus. Se fourvoyer. Ses lèvres colorées au Red Passion. Regretter sa nuque dégagée. Dormir, enfin dormir !

 

Pacere mentira.

 

Lamentatio  –Quatrième leçon

Au loin la plaine s’étendait tandis que derrière les volets céladons de l’esplanade, somnolaient les anciens.

 

Personne ne mourrait cette nuit-là même si les caillasses pleuvaient et les motos tournaient et les klaxons gueulaient. Ruines et bitume se faisaient volte face, le gecko ondulait vers la lune, les pies affamées vrillaient les tympans.

 

Autrefois la mer, là-derrière. Quelques pas – juste quelques pas. La scansion des marches en fermeture.

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 06:27

                  Du Nil à Alexandrie, Histoire d'eaux

 

C’était un homme qui titubait de tout son être. – Martiennes, les heures devant moi, voilà ce qu’il lui plaisait à dire. Jeune, il habitait impasse de Etamines, une maison proche de celle de ses parents à elle. Dès l’adolescence, il cultivait l’étrangeté. Fern était son surnom. Elle l’avait questionné. – J’appartiens au passé comme les fougères. A d’autres moments, il menaçait. – Je carboniserai et vous avec moi ! Quand il eut vingt ans, il disparut. Certains prétendaient l’avoir rencontré à Goa, à Marrakech ou à Rodez.

 

Un jour il revint. Sa parole fusait quand le crépuscule tombait sur les volets mordorés. – J’ai vu le ventre de la pierre, devant les eaux déferlantes de la cataracte de Semna, j’ai poursuivi les crocodiles sur les limons de la presqu’île de Maréa, j’ai enveloppé des visages radieux d’un châle de lin bouclé, j’ai construit les thermes du lac Mariout dès lors que les crues ne duraient plus quatre mois de trente jours, j’ai bravé Hâpy l’androgyne sous le bruit du vent de Cyrénaïque, j’ai comblé les points névralgiques avec du bois stuqué et du grès nubien.

 

Il faisait le hâbleur devant un public de jour en jour lassé et renouvelé. De jour en jour elle le suivait n’ayant rien d’autre à faire, peut-être l’avait-elle attendu mais rien n’est moins sûr.

 

A elle, il murmurait et elle le laissait faire, incrédule. – L’ouest est une terre de sommeil, d’où le brome suffoquant s’exhale telles les balsamines dans le parc de Tessé. Nous remonterons ensemble les eaux depuis Méroé et nous rejoindrons la campagne napoléonienne.

 

Ensuite, il lui arrivait de rester silencieux mais cela était rare.

 

Sa voix à elle était basse, douce et triste, une infusion de gingembre et de miel. Elle songeait que peut-être lui fallait-il écouter l’écho plutôt que le souffle jaillissant de lui comme du vieil autoradio de son père. Elle ne perdait pas patience mais à trente ans, elle ne savait pas encore ce qu’est rire et aimer et danser et enfanter. En attendant, il la faisait rêver aux ampoules à eulogie de Saint Ménas qu’il avait dérobées, elle voyageait de chapelles funéraires en puits de Joseph, d’esquifs de papyrus en vis d’Archimède. Elle préférait ignorer les intonations malades de l’homme qui depuis longtemps parlait seul.

 

Une fois, il lui offrit un ex-voto, une figure de métal martelé à l’effigie d’Apis, le dieu taureau. Une autre fois en hurlant – Je fais la guerre à  vous tous ! il la frappa.

 

C’était un homme qui titubait de tout son être. Tout jeune il avait quitté son oncle et sa tante. Dès lors, il ne faisait que persécuter. Il était le Nil, de chute en chute, jamais capté jamais asséché tout à fait, trop désert et trop saumâtre. Il fut disparition pareillement à celle du 21 juillet 365 quand citernes et norias d’Alexandrie furent réduites à néant par un tsunami au large des côtes méditerranéennes.

 

Il devint absence qu’elle ne pleura point.


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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 11:04

C’était à quelque chose comme l’évidence, ou l’imposture, qu’il fallait peut-être aussi songer.

J’ai regardé croître les pierres.

Le lecteur, Pascal Quignard, 1976

 

 

 

 

J’ai traversé les Pays de Loire et la Normandie. La concentration mentale due à l’intensité de la circulation et aux intempéries m’a empêchée de porter le regard ailleurs que devant moi.

 

Ce que j’aurais pu regarder, c’est quitter les veines ardoisières pour les affleurements argilo-calcaires, c’est défiler les pancartes des communes limitrophes au Mans, c’est sommeiller les fermes sarthoises autour desquelles le chien lui-même s’est assoupi, c’est s’exhaler la chaleur odorante des tas de fumier que le calendrier agricole a tacitement conduit les fermiers à déverser de-ci delà, c’est se déformer les herbes basses et hautes qu’aucun bovidé ne broute sur les escarpements d’un talus toujours sous l’emprise du vent glacé, c’est s’engorger d’eau la vallée de l’Huisne, c’est bleuir le ciel contrasté de ses nuées menaçantes, c’est éprouver la terreur de la voiture en panne, c’est regretter que la réalité ne soit jamais à hauteur de mes espérances, c’est froidir mon cœur esseulé, c’est couler mes larmes, c’est voler les phrases échappées de mon âme sans que je soupire à les arrêter.

 

Au lieu de quoi, j’ai songé à Lana – son regard torve et sa bouche inexpressive, aux cavalcades adolescentes angevines, au soleil par le velux quand le voisin tond la pelouse à l’aube, au verre de jus d’orange renversé sur la table ancienne toute faite de planches juxtaposées dont l’espacement grandit avec le temps, aux leçons de Tai Chi Chuan laborieuses, trop rapides et sans que le souffle n’opère, à Lana – son immobilisme tandis qu’elle susurre des mots graves,  à l’oiseau migrateur dont la LPO fournit le nom "Grande Aigrette, Casmerodius albus" entraperçu le temps de sortir de la voiture à la Prée Bocage près de Cantenay- Epinard dans le Maine et Loire, au choix d’un Savenières et puis non finalement d’un Crémant Bouvet-Ladubay dans les allées du Monoprix, à Lana – dans les bras de son homme tatoué tel un guerrier maori, aux œufs mollets glissés sur une soupe faite de cette oseille verte qu’affectionnent les limaces, au tigre de Sumatra affrontant de ses yeux de verre le lynx du Canada dans la cage d’escalier située sous le Cabinet de Gustave Abot, à Ambroise Paré dont je ne sais s’il a pu être le contemporain d’Isabelle de France, à Lana – sur laquelle je me perds en conjectures (sa voix, son paraître, son être), à Marguerite Duras lorsqu’enfouie sous les édredons de la chambre en soupente je déchiffre son Ecrire, à la promenade du bout du monde en compagnie de Christophe Honoré, aux carnets saturés de ratures dans les Cévennes, à Lana – son collet monté sur la pochette de "Born to die", à l’alignement des volumes Death Note sur les planches de la mezzanine, au cénaothe gelé ainsi que le millepertuis et sans doute le camélia, à la liqueur de Guyot et à celle de Ruysch dont on ne peut que conseiller ne pas les boire, aux hoplies bleues qui séjournent désormais sur les lavandes au nord de la Loire, à Lana – sa prestation en  nuisette au Château Marmont, au Tabaquillo dont j'ignore si devant moi se tient une peau éprouvée ou une abstraction de Pollock égaré, aux cent mètres d'Apocalypsendans la pénombre médiévale, à un beau jeune homme gominé derrière la caisse de l’Aire de la Fontaine dite aussi des Haras, à Lana – son bollywoodien et céleste Don’t make me sad, à l’écriture en toute circonstance à l’épreuve de la folie.


 

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