Les ateliers de traverse travaillent sur le pré-texte
Ce qui se trame, ce qui se tisse. Ce qui revient sur l'ouvrage. Ce qui se lie et se relie à voix haute. Ce qui heurte sur une coquille. Un cuir d'émotion. Une virgule relative. Ecrire c'est lire, retrancher, rajouter, raturer, réécrire, trier, inventer, lire encore et encore. Ce n'est pas écrire, c'est travailler, c'est pratiquer des écritures.
Les ateliers de traverse travaillent le texte
Les ateliers de traverse explorent ce qui parle en nous. Ce qui parle de soi. Ce qui parle difficilement. Ce qui se tait, ce qui se sous-entend. Langages, souvenirs, rêves, images, souffles et sons, mouvements, empreintes, matériaux, fragments qui alimentent le désir d'écriture, qui le contraignent, qui le transcendent. Ecrire c'est s'extirper d'un soi multiple et encombrant, c'est partir à la découverte d'un singulier et résistant. Le texte. Cette expérience aléatoire du monde, ce champ de forces et de tensions.
Les ateliers de traverse travaillent en hypertexte
Les ateliers de traverse s'intéressent à ce qui fait irruption, l'Autre, un auteur, une peinture, un film, une rencontre, la nature, une sculpture, l'histoire de quelqu'un. Pièces intimes qui se mettent en scène, qui s'exposent en lumière, qui s'architecturent en corps de l'atelier. Liens. Hypertexte. Ecrire c'est garder trace. C'est soumettre ses perceptions à la vigilance des instants, c'est s'abandonner, se laisser impressionner, se laisser distancier. Ecrire, c'est faire inventaire, formaliser et transmettre.