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Les Ateliers de traverse
déclinent leurs activités
dans plusieurs régions
Actualités des pôles régionaux
Ateliers de traverse 14
" Preuve et Epreuves du sentiment en littérature"
décembre 2013
à Caen
Ateliers de traverse 30
le 19 février 2014
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Ateliers de traverse 76
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Ateliers de traverse Lilas - Paris
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Les particules dansent électrisées dans les faisceaux qui traversent le grenier, l'été est passé sous la forme d'un épuisant jeu de cache cache avec le soleil. Elle se réfugie souvent là-haut à l'abri de l'agitation familiale, pleurant dans l'édredon de voluptueuses larmes.
A terre, ces gouttes odorantes lèchent les pieds de l'idiot, sentinelle des affres assombries de la citadelle. Impossible de savoir où la lumière la mène, impossible même de la fixer, de l'arrêter, de la contenir. Elle lève les yeux- mélange d'eau et de feu- ductile, rayonnant, irradiant- l'ombre sous les larmiers qui n'apaise aucunement son envie de récolter la lumière. Elle cherche cependant la profondeur III de l'impacte II. Elle note 6, 91% de hasard, 20,8 % des gens considèrent que ce qui est simple ne se présente ni en premier lieu, ni en dernier lieu. Le temps n'est pas compté. Celui des lumières n'est plus mais la traversée des ténèbres sera aussi rapide que l'éclair.
Quoi ? Elle dit. Finalement, c’est la même version d’une autre histoire. En fait, j’ai perdu le fil. Ça commence quand et ça finit comment ?
Par une promenade sans fin dans un labyrinthe aux effluves marines, les oreilles usées par la voix du muezzin. Tu vois l’attache est pas mal quand l’une a des petits boutons blancs et l’autre des sabots de chèvre.
L’ombre des pas dans la ruelle ne dira rien de nos renoncements, que dire quand le monde est, point ?
C’est ce qu’en disent les pêcheurs, entre sternes et goélands, les sardines dégueulent leurs tripes sur les filets déchirés.
Ecriture collective automatique Octobre 2013
Ateliers de Traverse
>> album photo
>> écritures
>> La barcasse, Claudine Dozoul
>> Chouf! , Claudine Dozoul
>> FUGIT: Essaouira, Isabelle Vincent
>> Mon regard instruit la ville, Catherine Robert
Photo SE
L'envie n'était pas loin, il suffisait de laisser la vie se passer, je veux dire la mort, le chagrin mais aussi le roulement de nos rires dans tout le corps, les rêves déchaînés la nuit.
Je m'arrêtai, abusée par mes sens, la peau comme du lait d'amande dans une jatte en terre cuite où des hommes et des femmes s'abreuvaient en jetant des coups d'oeil inquiets par dessus leurs épaules.
Ils murmuraient comme s'ils chantaient.
La terre devenait ocre à cet endroit-là et la brume s'était levée.
Merde, j'ai pensé, aujourd'hui le souk va être dégoulinant de boue et je n'ai pris que des chaussures légères.
Des ailes de blastophage m'ont frôlée, je me suis évanouie pendant que giclait le sang dans le souk des bouchers.
Photo: SE
Le sucre a fondu dans la théière. Autant de fois...
Faire exister le large. Le port s'élève à l'aube.
Silence.
Que la mémoire tatouée aille en paix.
Une héroïne en quête d'un homme heureux. Ce soir elle a pleuré de désir. Ce soir on entend sonner l'horloge blanche. La chamade du cœur est interrompue.
Je suis un animal imprégné des cœurs des disparus. Mon regard instruit l'horizon derrière, instruit l'absence des sommets, mon regard instruit la terre qui pleure, l'immuable d'une bouche avide, là où tu m'attends, où je t'attends.
La somme derrière des paupières closes,
les essences de Mogador heurtée derrière les remparts.
Les nuages léthargiques, silhouette incarnée.
Des milliers de kilomètres grésillent.
Elle dit « j'ai oublié de peindre la poussière ».
Elle ne sait pas. Elle se tait.
L'amour- pointu, souriant :
2 n'est pas le double mais le contraire de 1, de sa solitude.
2 est l'alliance,
La peau comme lait d’amandes, une ligne de khôl
- Vous êtes belle, Gazelle !
Sursaut sans raison
Et coup d’œil derrière l’épaule
Ne voit que ses regrets sous les barcasses bleues
La vie passe - passe, mieux vaut ne pas choir
Il est mes yeux qui ne savent pas croire
Souk dégoulinant d’eau boueuse
Dans la lumière débauchée du sud
Ses sentiments éparpillés
Risquent de brûler l’énigme
Ne plus jamais se sentir abandonnée
La vie passe - passe, mieux vaut ne pas choir
Il est mes yeux qui ne savent pas croire
Les asphodèles au salut de l’évidence
Derrière et devant les étals, tant d’hommes
A présent, la musique
Ne pas pouvoir desserrer les poings…
Une femme disparaît
La vie passe - passe, mieux vaut ne pas choir
Il est mes yeux qui ne savent pas croire
Murmurer la magie des fruits
Presser les braises entre les paumes badigeonnées de miel
Amadouer l’austérité
Tenir tête au général Lyautey devenu sourd
Traverser le youyou des femmes en colère
Chercher – en vain - les remparts de la médina
Consigner le présent
Avoir l’impression d’écrire la même histoire
Ne faire fuir ni le désir ni les étreintes ni les frémissements ni les sursauts du corps.
Sans se toucher.
Le long des murs blanchis à la chaux s’élevaient les asphodèles dans le bleu du ciel, lueurs surmenées dans le passage. Intense. Leur grand amour aurait pu s’éteindre.
Rien n’est permanent à Mogador…
« il n’y a qu’un certain château que je connais où il fait bon être enfermé, il faut plutôt mourir que de remettre les clés :C’est Mogador en Afrique. » Paul Claudel
Jimi Hendrix, années 60 |
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| Peter Orlovsky, William S. Burroughs, Alan Ansen, Gregory Corso, Paul Bowles, Allen Ginsberg, Tanger, 1961 |
Sous les auspices d'une météo favorable et de l'oeil bienveillant de fantômes artistiques,
les Ateliers de traverse séjournent à Essaouira (Maroc) du 21 au 25 octobre 2013.