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  • : Ateliers de traverse
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Des lieux

Les Ateliers de traverse

déclinent leurs activités

dans plusieurs régions

Agenda

 Actualités des pôles régionaux

 

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Ateliers de traverse 14

" Preuve et Epreuves du sentiment en littérature" 

décembre 2013

à Caen

 

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Ateliers de traverse 30

 

Le rêve de...

  le 19 février 2014

à Nîmes

 

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Ateliers de traverse 76

Ateliers du jeudi 

saison 2013 - 2014

à St Germain des Essourts

 

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Ateliers de traverse Lilas - Paris

Fais ton cinéma!

saison 2013 - 2014

à Paris

 
2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 07:38

Vous pouvez désormais nous suivre sur le nouveau blog à l'adresse suivante


http://lesateliersdetraverse.wordpress.com


 

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 18:34

 Les particules dansent électrisées dans les faisceaux qui traversent le grenier, l'été est passé sous la forme d'un épuisant jeu de cache cache avec le soleil. Elle se réfugie souvent là-haut à l'abri de l'agitation familiale, pleurant dans l'édredon de voluptueuses larmes.

A terre, ces gouttes odorantes lèchent les pieds de l'idiot, sentinelle des affres assombries de la citadelle. Impossible de savoir où la lumière la mène, impossible même de la fixer, de l'arrêter, de la contenir. Elle lève les yeux- mélange d'eau et de feu- ductile, rayonnant, irradiant- l'ombre sous les larmiers qui n'apaise aucunement son envie de récolter la lumière. Elle cherche cependant la profondeur III de l'impacte II. Elle note 6, 91% de hasard, 20,8 % des gens considèrent que ce qui est simple ne se présente ni en premier lieu, ni en dernier lieu. Le temps n'est pas compté. Celui des lumières n'est plus mais la traversée des ténèbres sera aussi rapide que l'éclair.

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 16:56

Quoi ? Elle dit. Finalement, c’est la même version d’une autre histoire. En fait, j’ai perdu le fil. Ça commence quand et ça finit comment ?

Par une promenade sans fin dans un labyrinthe aux effluves marines, les oreilles usées par la voix du muezzin. Tu vois l’attache est pas mal quand l’une a des petits boutons blancs et l’autre des sabots de chèvre.

L’ombre des pas dans la ruelle ne dira rien de nos renoncements, que dire quand le monde est, point ?

C’est ce qu’en disent les pêcheurs, entre sternes et goélands, les sardines dégueulent leurs tripes sur les filets déchirés.

 

Ecriture collective automatique Octobre 2013

Ateliers de Traverse

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 23:11

 

22-10-13-Terrasse Essaouira1

 

>> album photo

 

>> écritures

 

>> La barcasse, Claudine Dozoul

 

>> Chouf! , Claudine Dozoul

 

>> FUGIT: Essaouira, Isabelle Vincent

 

>> Mon regard instruit la ville, Catherine Robert


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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 15:15

 

photosouk1 Photo SE

 

L'envie n'était pas loin, il suffisait de laisser la vie se passer, je veux dire la mort, le chagrin mais aussi le roulement de nos rires dans tout le corps, les rêves déchaînés la nuit.


Je m'arrêtai, abusée par mes sens, la peau comme du lait d'amande dans une jatte en terre cuite où des hommes et des femmes s'abreuvaient en jetant des coups d'oeil inquiets par dessus leurs épaules.


Ils murmuraient comme s'ils chantaient.


La terre devenait ocre à cet endroit-là et la brume s'était levée.


Merde, j'ai pensé, aujourd'hui le souk va être dégoulinant de boue et je n'ai pris que des chaussures légères.


Des ailes de blastophage m'ont frôlée, je me suis évanouie pendant que giclait le sang dans le souk des bouchers.

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 11:10

  rempartphotoPhoto: SE

Le sucre a fondu dans la théière. Autant de fois...

Faire exister le large. Le port s'élève à l'aube.

Silence.

Que la mémoire tatouée aille en paix.

Une héroïne en quête d'un homme heureux. Ce soir elle a pleuré de désir. Ce soir on entend sonner l'horloge blanche. La chamade du cœur est interrompue.

 

Je suis un animal imprégné des cœurs des disparus. Mon regard instruit l'horizon derrière, instruit l'absence des sommets, mon regard instruit la terre qui pleure, l'immuable d'une bouche avide, là où tu m'attends, où je t'attends.

 

La somme derrière des paupières closes,

les essences de Mogador heurtée derrière les remparts.

Les nuages léthargiques, silhouette incarnée.

Des milliers de kilomètres grésillent.

Elle dit « j'ai oublié de peindre la poussière ».

Elle ne sait pas. Elle se tait.

L'amour- pointu, souriant :

2 n'est pas le double mais le contraire de 1, de sa solitude.

2 est l'alliance,

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 07:30

23-10-13-Parking Aux+énes

 

La peau comme lait d’amandes, une ligne de khôl

- Vous êtes belle, Gazelle !

Sursaut sans raison

Et coup d’œil derrière l’épaule

Ne voit que ses regrets sous les barcasses bleues

 

La vie passe - passe, mieux vaut ne pas choir

Il est mes yeux qui ne savent pas croire

 

Souk dégoulinant d’eau boueuse

Dans la lumière débauchée du sud

Ses sentiments éparpillés

Risquent de brûler l’énigme

Ne plus jamais se sentir abandonnée

 

La vie passe - passe, mieux vaut ne pas choir

Il est mes yeux qui ne savent pas croire

 

Les asphodèles au salut de l’évidence

Derrière et devant les étals, tant d’hommes

A présent, la musique

Ne pas pouvoir desserrer les poings…

Une femme disparaît

 

La vie passe - passe, mieux vaut ne pas choir

Il est mes yeux qui ne savent pas croire

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 07:15

 

Murmurer la magie des fruits

Presser les braises entre les paumes badigeonnées de miel

Amadouer l’austérité

Tenir tête au général Lyautey devenu sourd

Traverser le youyou des femmes en colère

Chercher – en vain - les remparts de la médina

Consigner le présent

Avoir l’impression d’écrire la même histoire

 

Ne faire fuir ni le désir ni les étreintes ni les frémissements ni les sursauts du corps.

Sans se toucher.

 

Le long des murs blanchis à la chaux s’élevaient les asphodèles dans le bleu du ciel, lueurs surmenées dans le passage. Intense. Leur grand amour aurait pu s’éteindre.

 

Rien n’est permanent à Mogador…


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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 06:23

« il n’y a qu’un certain château que je connais où il fait bon être enfermé, il faut plutôt mourir que de remettre les clés :C’est Mogador en Afrique. » Paul Claudel

 

Jimi Hendrix, années 60   

hendrix

 

  beat generation

 Peter Orlovsky, William S. Burroughs,

Alan Ansen, Gregory Corso, Paul Bowles,

Allen Ginsberg,

Tanger, 1961

 

Sous les auspices d'une météo favorable et de l'oeil bienveillant de fantômes artistiques,

 

les Ateliers de traverse séjournent à Essaouira (Maroc) du 21 au 25 octobre 2013.


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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 11:19

 

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