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Des lieux

Les Ateliers de traverse

déclinent leurs activités

dans plusieurs régions

Agenda

 Actualités des pôles régionaux

 

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Ateliers de traverse 14

" Preuve et Epreuves du sentiment en littérature" 

décembre 2013

à Caen

 

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Ateliers de traverse 30

 

Le rêve de...

  le 19 février 2014

à Nîmes

 

   avatar 76 

Ateliers de traverse 76

Ateliers du jeudi 

saison 2013 - 2014

à St Germain des Essourts

 

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Ateliers de traverse Lilas - Paris

Fais ton cinéma!

saison 2013 - 2014

à Paris

 
2 juin 2007 6 02 /06 /juin /2007 21:11
Un pas vers la clarté.
J’ai marché dans tes pas:

tes non- lieux
désormais les miens.

Ta version lunaire des faits,
le pas lourd de celui qui monte

à l’échelle des oublis.
Les pas de papa dans l’ocre,
il a encore dû s’égarer papa,

l’encéphale irradié
par trop de clarté.

Alors c’était donc ça !
Les premiers pas de l’homme
sur la lune
comme si vous y étiez ! 

C'est donc ça, voilà, ça y est!
Et ce con
qui se prend pour Jésus-Christ…

J’ai perdu le pas que tu faisais.
Je m’enfonce dans une molle clarté,
exclusive, serpentaire.

J’ai le cul véreux de satiété.
Ne pas remonter ce cours,
ne pas t’appeler Esther.



photo de Loïc Vincent
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2 juin 2007 6 02 /06 /juin /2007 09:00
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Tête d’ail / Terre de Sienne / Pavé

I

Elle a passé sa tête d’ail à travers le trou de la porte, La Fiorita.

Il y a longtemps, petite fille aux nattes tressées serrées, assise au bord de sa chaise, cartable posé à ses pieds.

Il y a longtemps, Rita, je la voyais et ça me serrait.

Faudrait pas croire, faudrait pas, la Rita, la Fiorita, quand elle marchait la tête haute sur les pavés.

Terre de Sienne. Terre de merde.

Faudrait pas croire. La putain de foutue tête d’ail qu’elle est devenue !

II

Elle tenait le haut du pavé

La petite tête d’ail

Dans l’épicerie fine

Couleur Terre de Sienne

III

Sous les pavés y avait quoi ? La haine

Les lacrymo les boucliers

Ils chargent, les têtes d’ail!

Il n’y avait pas que de la Terre de Sienne

Sous les pavés

Fiston !

IV

Boutique à touristes

Têtes d’ail sur Terre de Sienne

Beaucoup de fruits

Beaucoup de couleurs

La douceur du décolleté de Rita

Un peu plus loin,

un vieux

en train de crever

sur le pavé froid

V

J’ai mélangé les têtes d’ail

Puis j’ai cogné les dés. Il y avait de la formule dans l’air.

J’ai gratté un peu de Terre de Sienne d’entre les pavés.

Et j’ai lancé le tout en pensant qu’il ne pouvait

plus jamais rien nous arriver désormais

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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 13:51
                                       SOMMAIRE


➢    Point de rencontre de Sandrine ELICHALT
       ( lecture collective)

➢    Ce trajet que j’ai bu tous les matins au petit-déjeuner de C. DOZOUL et C.ROBERT
       ( lu par Claudine et Catherine)

➢    Traverse d’Isabelle VINCENT
       ( Isabelle)

➢    Points de rencontre (sur une échelle de 1 à 10) de Florence DENAT
       ( Florence)

➢    Presque de Catherine ROBERT
       ( Catherine)

➢    La chambre d’écho – extrait - d’Isabelle VINCENT
       ( Isabelle)

➢    Photo n° 16 de Claudine DOZOUL
       ( Claudine)

➢    Epiphanie de Sandrine ELICHALT
       ( Florence et Sandrine)

➢    Traverse – extrait – de Catherine ROBERT
       ( lecture collective)

➢    Le printemps de Florence DENAT
       ( Sandrine et Florence)

➢    Errances à Madeleine d’Isabelle VINCENT
       ( Isabelle)

➢    Les Lilas de Catherine ROBERT
       ( Claudine et Catherine)

➢    De mémoire de Florence DENAT
       ( Claudine)

➢    Au pied du mur de Claudine DOZOUL
       ( lecture collective)

➢    Angelina – Traverse de Sandrine ELICHALT
       ( Sandrine avec Nicbod et Tyard pour l'accompagnement vocal/musical)
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10 mars 2007 6 10 /03 /mars /2007 21:35

Carnet d'esquisses faites dans le jardin de Bois-Guilbert

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27 janvier 2007 6 27 /01 /janvier /2007 17:59
SOMMAIRE



➢    Avant que de me baigner… de Claudine DOZOUL / Ateliers Objet


➢    Traverse D’Isabelle VINCENT / Ateliers Poétiques


➢    Ma voisine du quatrième de Florence DENAT / Ateliers Monologue intérieur


➢    Betula Collectif / Ateliers Lieux


➢    Traverse (extrait) de Catherine ROBERT / Ateliers Poétiques


➢    Buttes Chaumont de Florence DENAT / Ateliers Lieux


➢    Tropisme de Sandrine ELICHALT / Ateliers Monologue intérieur


➢    48 mn d’Isabelle VINCENT / Ateliers Lieux

 

 ………………… pause

 
➢    Traverse de Sandrine ELICHALT / Ateliers Poétiques


➢    Rêverie de Claudine DOZOUL / Ateliers Poétiques


➢    Un col "Souviens-toi" d’Isabelle VINCENT / Ateliers Motivations d’écriture


➢    Motivations d’écriture de Claudine DOZOUL / Ateliers Motivations d’écriture


➢    L’ascenseur de Catherine ROBERT / Ateliers Objet


➢    Sensation urbaine de Sandrine ELICHALT / Ateliers Monologue intérieur


➢    Nous n’étions pas perdus d’Isabelle VINCENT / Ateliers Poésie


➢    Prières à Corto Collectif / Ateliers Monologue intérieur


➢    De mémoire de Florence DENAT / Ateliers Nouvelles

 

……………….Chansons

 

➢    Traversés de Florence DENAT
            
➢    Au secours de Claudine DOZOUL
  
➢    Grillon de Catherine ROBERT

➢    Brouette d’Isabelle VINCENT

➢    Traverse Angelina de Sandrine ELICHALT

          

 

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13 mai 2006 6 13 /05 /mai /2006 16:31

Le homard et la glace sans tain

 

Un homard super vantard

Aiguisait sur son plumard

Les attributs de son audace

« Qui crois-tu , future limace

Terrasser de tes poignards ?

Susurra la glace sans tain

Le sais-tu pauvre malin

Que se fend ta carapace

Et que tes triomphes fugaces

Ne verront de lendemain ? »

 

Dans sa morgue le homard

Lui retorque quelques mots crus

 

Empétré dans sa carcasse

Il trébuche devant la glace

Se relève et se voit nu.

De bellâtre est devenu

Vermisseau . Quelle disgrâce !

Pour fuir ce cruel témoin

Se glisse sous le drap de bain.

«  Se cacher a-t-elle conclu

Ne t’apporte aucune issue »

L’artifice était donc vain

 

Mieux vaut prendre le temps de sa mue

Que de craindre d’être vu

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28 janvier 2006 6 28 /01 /janvier /2006 16:37

Quai de gare – ext – 19h30 – début Septembre

Un homme s’approche d’une borne pour composter un billet qui lui échappe des mains. C’est un retour Paris St Lazare – Rouen rive droite. L’homme se penche pour le ramasser, il est petit, râblé et essoufflé. Sobrement vêtu d’un costume léger noir. Autour de lui, peu de monde.

Il marche vivement le long du quai, en inspectant l’intérieur des voitures. On aperçoit une femme au visage menu, assise.

Il avance dans le couloir et pénètre dans le compartiment n° 3. Près de la fenêtre, la jeune femme se coiffe. Elle ignore l’arrivée de l’homme.

Augustin : - Puis-je m’installer ici ? La place est libre ?

La fille acquiesce d’un mouvement de tête.

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28 janvier 2006 6 28 /01 /janvier /2006 11:05
                       Mauvaise Rencontre


(Sandrine)
               
            NOIR 

            Le bruit des voitures, le souffle régulier de la vitesse de leur passage.

            UNE AIRE D’AUTOROUTE / EXT / JOUR

            Un homme passe devant elle, la regardant.
            L'homme repasse. S’arrête non loin d’elle. Revient vers elle. Tend un paquet de cigarette.

                LUI

                Je peux vous offrir une cigarette ? 
                Et un café peut-être ?
                ( d’un mouvement de tête, il montre la station service)

( Isabelle)
                ELLE
                (sourire crispé)

                Je devrais dire non. Mais aujourd’hui, c’est d’accord pour une cigarette et un café.

( Catherine)

            Elle prend une cigarette dans le paquet. Ils s’éloignent en direction de la station. Il a cessé de                 pleuvoir.

            UNE  AIRE  D’AUTOROUTE / INT. / JOUR

                 LUI (mettant des pièces dans la machine à café)

                Vous attendiez depuis longtemps ?

                ELLE ( ton moqueur)

                Qui vous dit que j’attendais ? Et si plutôt, on m’attendait ?
   
                LUI

                Vous ne souhaitez pas arriver à destination ? On vous attend où ?

(Sandrine)               

                ELLE

                Peu importe. Et vous, d’où venez-vous ?

                LUI

                De Montélimar. Dites donc vous êtes plutôt du genre méfiante. Ça vous arrive de répondre                     aux questions qu’on vous pose ?

                ELLE
                ( elle prend le café qu’il lui tend, se réchauffe les mains autour du gobelet)

                Oui, quand j’en ai envie. Désolée mais j’aime pas faire d’efforts.

                LUI

                Remarquez, on est tous pareil. Mais moi, ça m’fait plaisir de vous offrir le café. Et la                         cigarette. Parce que j’aime bien les jolies filles. Ça m’a joué pas mal de tours dans ma vie                     d’ailleurs, d’aimer les femmes.

                ELLE
                ( Elle écrase sa cigarette et finit son café en silence, le regard tourné vers le dehors)

                Bon, bien merci …

                LUI

                Alex.

                ELLE

                Merci Alex. Je vous souhaite une bonne fin de voyage.

                Elle lui tend la main, il la serre. Elle tourne les talons et sort de la station. Il la suit.

( Florence)

            EXT / JOUR / PLAGE DE GRANDCAMP - MAISY

            Quelques promeneurs.
            On entend un rire hors-champ.
            La femme marche en compagnie d’un homme brun. La trentaine. Bel homme. Habillé de                     couleurs sombres. Elle porte le même imperméable noir et a relevé ses cheveux. Maquillage                 soigné. Elle rit.

                FRED

                Bon Marthe, qu’est-ce que tu veux ?

                ELLE ( souriant)

                Rien. Juste dire bonjour.

            Elle s’approche du visage de Fred et colle ses lèvres aux siennes.

                Bonjour, Fred.

            Silence. Il la repousse légèrement.

                FRED

                Tu fais vraiment chier.

                ELLE ( souriant toujours)

                Si tu veux que je te parle, il va falloir que t’apprennes la politesse.

            Elle lui prend la main, la colle à son sein et l’entoure de ses bras. Le couple s’enlace.


( Samuel)

               INT / SOIR / CHAMBRE D’ HÔTEL À GRANDCAMP- MAISY

            Des bruits dans le couloir. Marthe, allongée contre Fred sous les draps, ouvre les yeux, surveille             Fred qui ne se réveille pas. Elle se glisse hors du lit en silence, ramasse ses vêtements par terre             et sort du champ.


( Claudine)
           
            INT/ NUIT/ UNE AUTRE CHAMBRE DU MÊME  HÔTEL

            Dehors les sirènes des voitures de police. Pluie torrentielle.
            Dans la chambre, le va et vient des enquêteurs et des policiers.
            Entre un petit bonhomme emmitouflé dans un manteau bordeaux. C’est le commissaire                         Guinchard.
            Les autres s’écartent.

               
                COMMISSAIRE  GUINCHARD

                Qui a prévenu ?

                UN  FLIC

                La patronne. Elle n’avait pas vu descendre son client. Depuis deux jours. Elle s’est inquiétée.

                 GUINCHARD ( qui soulève le drap)

                Pas joli joli …
                Putain, il a plus de pieds !

( Sandrine)

                INT/ NUIT / SALLE DE BAIN DE L’HÔTEL

            Fred se rhabille après avoir pris une douche. Il semble hagard.

                FRED (qui découvre des traces de griffures sur sa nuque)

                 Elle le fait exprès cette salope !

            Deux coups brefs à la porte de la chambre

                Je vous ouvre, un instant.

                (excédé) Putain d’hôtel ! Putain de nuit ! Ça va bien durer deux plombes, ces interrogatoires !
               
( Samuel)

            INT /  NUIT/ COMMISSARIAT D’ISIGNY

            Le commissaire Guinchard, toujours emmitouflé, est assis derrière son bureau. Deux jeunes                 inspecteurs sont assis en face de lui. C’est le petit matin.

               

                GUINCHARD

                Fais froid ! Bon Dieu qu’il fait froid !

                INSPECTEUR 1

                C’est la chaudière patron. Elle est r’tombée en carafe ce matin.

                INSPECTEUR  2

                Elle était d’ja morte t’façon.
 
                INSPECTEUR  1

                N’importe quoi ! Hier, elle fonctionnait encore ! La preuve…

                GUINCHARD
                ( Il farfouille dans un tas de papiers étalés sur son bureau.)

                C’est fini les deux comiques ? Vous commencez à me casser les pieds ! D’ailleurs, en parlant                 de pieds…

( Sandrine)
                Des nouvelle du macchabée : nom Petrovich, prénom Alexandre, âge 46 ?

                INSPECTEUR  1
 
                On attend encore les résultats de l’autopsie. La patronne de l’hôtel nous a donné la liste des                 clients qui occupaient les chambres durant les deux dernières nuits.

                INSPECTEUR  2

                Trois de nos hommes interrogent ceux qui étaient en train de pioncer.

                GUINCHARD

                Les autres, faudra les retrouver. Interrogatoire en bonne et due forme pour tout le monde !                 On se revoit ce soir pour faire le point.
                Et arrêtez de renifler comme ça Janblanc, on dirait un putain
                d’morveux ! 


                INSPECTEUR  2 ( sifflement entre les lèvres)

                Ouais ouais.

                GUINCHARD

                Et on « chipe » pas Janblanc ! Ils vous apprennent pas la politesse à l’École de Police, bordel?

                INSPECTEUR  2

                Si, si Chef. Il nous l’apprennent grave, la politesse.  


                GUINCHARD (agacé)

                Allez du balai. Vous devriez déjà être au boulot.

                INSPECTEUR  2

                Mais c’est vous …

                GUINCHARD ( entre ses dents)

                Dehors !


        INT/  JOUR  / UN CAFÉ DE CAEN

        Marthe lit la « Dépêche de Normandie ». Qui fait son gros titre sur l’assassinat d’un commercial             dans un hôtel de la côte. Au fur et à mesure de sa lecture, Marthe devient blême.
        Entre Claire, sa sœur.
 
                CLAIRE

                Salut. T’as vu, j’ai fait vite. Le temps de préparer Lisa et de la déposer chez sa nounou, une                 petite douche et me voici tout à toi.  Alors, raconte.           

                MARTHE

                Laisse tomber, tu veux. J’étais encore venue me plaindre de Fred mais là, ça m’est passé                     d’un coup. Regarde ça… l’article- là… celui sous le gros titre…

        Claire parcourt l’article. Marthe tire sur les manches de son gilet. Elle semble gelée.
 
                Ce mec, je l’ai croisé hier juste avant qu’il se fasse assassiner. 

                CLAIRE ( sourcils froncés)

                Tu l’as croisé où ? Tu le connaissais ?

                MARTHE ( se penche vers sa sœur)

                Si je te dis que je l’ai croisé, c’est que je le connais pas. Il m’a abordée hier dans une station                 service. Il a été un peu lourd, tu vois ? Enfin, bref on a bu un café ensemble et fumé une                     clope.

                CLAIRE ( bas)

                Mais qu’est-ce qu’il t’a dit ? Il avait l’air inquiet ou quoi ?


                MARTHE ( hésitante)

                Non, pas du tout. Il a juste voulu faire connaissance… Enfin, tu vois le genre, non ? Il m’a                     suivi jusqu’à ma voiture. Je m’en suis débarrassée en lui filant mon nom et un faux numéro.                 Le portable de Fred.

                CLAIRE ( encore plus bas)

                Mais qu’est-ce qui t’a pris de lui filer le numéro de Fred ? Tu cherches les embrouilles toi !

                MARTHE ( ton plus assuré)

                Bon, j’avoue que ce n’était pas malin.
                En tout cas, ça n’explique pas pourquoi ce type se trouvait au même hôtel que nous. Et qu’il                 se soit fait tuer de cette manière atroce.
 
                CLAIRE ( qui oublie de parler bas)

                Comment ça dans le même hôtel que vous ? Tu veux dire qu’il s’est fait massacré dans une                 chambre à deux pas de la vôtre ? Mais qu’est-ce qu’il foutait là d’abord ? Tu lui avais donné                 aussi le nom de votre hôtel ? 

                MARTHE

                Non, justement non. Ce type a dû me suivre jusque -là. Et d’imaginer ce qu’on lui a fait …                     savoir qu’on était tout près… que ça aurait pu être nous, moi ! 

                CLAIRE

                Et Fred, il est au courant de tout ça ?

                MARTHE

                Fred, il était encore dans la chambre quand je suis partie. En pleine nuit. Parce que j’en ai                     marre de tous ses bobards, de cette relation qui ne mène à rien.

                CLAIRE

                Téléphone-lui au moins. Peut-être qu’il en sait un peu plus que toi ?


                MARTHE

                De toute façon, il doit être encore sur place. J’imagine que les flics interrogent tout le                         monde. Et puis, ça va même aller plus loin que ça. Parce qu’avec son numéro sur le papier                 du mec, il est pas sorti d’affaires tout de suite.

                CLAIRE ( elle ouvre des yeux ronds)

                Non mais t’es dingue ou quoi Marthe ? Tu ne vas pas le laisser se démerder tout seul. Il sera                 même peut-être accusé par ta faute. Et n’oublie pas qu’il y a ton nom sur le papier dont tu                 parles.

                MARTHE 

                Ben, non, j’ai donné le nom de sa femme. Mais s’il veut rectifier, qu’il le fasse.

         Devant le silence de sa soeur, elle rallume une cigarette et commande un autre café.

                 T’inquiète pas va, c’est juste une question de quelques heures, au mieux quelques jours. Le                  temps qu’on prévienne sa femme quoi. Et puis la police viendra jusqu’à moi et je leur                          raconterai comment le type est arrivé là. De toute façon, pour lui, c’est trop tard, non ?  

       
       
                                          FIN   

                 
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27 août 2005 6 27 /08 /août /2005 09:15
En marge et les autres
- relier - la porte franchie
Être au désir et lire pour naître.
Quel biais me fais-tu prendre
- pour ne pas couper court
Trace qui retient
ou partage qui libère ?
Alto, mon âme,
comme un dos de limande
Ce livret en guise d’ouverture
Se livrer aiguise l’écriture.
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18 juin 2005 6 18 /06 /juin /2005 17:18

Puce puce elle a dit puce

M’en fous on n’le saura pas

L’odeur du seringat - les mains moites

Et le cartable - en bandoulière

 

Il m’emmerde ! Tais-toi !

M’en fous m’en fous de tout

Qu’ai-je à faire ? Qu’ai-je à dire ? Et pourquoi ?

Que du brouillon – c’est comme çà

Seulement comme çà –

Tais-toi ! – avec sa bouche de poule

Les mots de sa bouche en cul de poule

Ses grandes et ses petites poules

Tu fais chier !

Ta haine, crache-la ta haine !

Ton discours de raison

Tes mots – tirés –

Des petites voitures électriques…brmm... brmm...

Idée – perverse

En face la haine ! Alors…

Idée à creuser

Tu ne peux pas l’emporter au paradis.

Trop facile !

Ta haine

La haine fatigue pfutt !

Je m’incline

 

Pourpre pourpre elle a dit pourpre

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