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Des lieux

Les Ateliers de traverse

déclinent leurs activités

dans plusieurs régions

Agenda

 Actualités des pôles régionaux

 

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Ateliers de traverse 14

" Preuve et Epreuves du sentiment en littérature" 

décembre 2013

à Caen

 

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Ateliers de traverse 30

 

Le rêve de...

  le 19 février 2014

à Nîmes

 

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Ateliers de traverse 76

Ateliers du jeudi 

saison 2013 - 2014

à St Germain des Essourts

 

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Ateliers de traverse Lilas - Paris

Fais ton cinéma!

saison 2013 - 2014

à Paris

 
2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 12:14

 cadex_sand.jpg

 

A la marge d'une écriture trop précise, l'imprévu n'est pas ce qu'on croit ;

ce grand garçon quotidien m'apparaît chaque fois dans son extrême virginité et son sourire de comédien déchire ce voile entre les choses et moi.

 

L' Agau s'écoule et mes larmes n'y peuvent rien - jouissance dévastée de trop de peurs, comme les murs des arènes et les taureaux durs frisant les percherons.

 

Il n'y a pas à répéter la marge. Le scellement des peaux suffira ;

nous nous exposerons dans ce rire nerveux rempli de signaux contradictoires, dénué de sens.

 

La marge est la poursuite des sens dans le non- sens. Une équation délicate de l'oubli sous toutes ses formes.

Un jour où le soleil enveloppe le chemin de traverse, vivre comme le coureur de fond quand il rassemble. Sans forcer la dose, l'antidote à portée de main, pour ne s'évanouir qu'en bonne compagnie et disparaître derrière la fermeture des portes, sans rien dire que la pluie dans le vent, le vent en rafales de pluie sur son visage qui me guette derrière la vitre.

 

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 01:20

cadex isa

 

Par effraction – du sol au plafond – le jeudi 19 juillet, à 10h, il m’a offert trois heures de conspiration au ruban adhésif. Dans la marge, cette conscience effilochée attenante à mon corps en friche et ce bonheur grotesque de profil –avec une aile. Planer au-dessus des désirs. Laisser une trace qui s’étiole lentement. Et qui resurgit. Avions-nous rejoint les voiles du passé ? J’ai cherché dans tous mes oublis.

 

Aujourd’hui le temps resurgit. Aujourd’hui, le passé n’est pas encore présent.

 

Il y a juste ce moment imperceptible et doux qui s’étire comme un fil distendu, une corde imaginaire jamais proposée et pourtant les parois sont abruptes qui se réfèrent à notre amour défendu relevé par une touche de gingembre et mijoté de longs mois d’hiver et les été aussi. Amour défendu donc. Adulé dans la terre. Des morceaux d’âme éparpillés. Je te parle, tu me poursuis jusque dans mes nuits. Nous avons trop cherché, le rouleau compresseur  ne passera pas

 

Mot d’ordre du jour : Ne pas – Nos pas – frileux – nos pas obsédés tandis qu’elle dessine dans la marge lui réclamant autre chose que des hommes qui s’entretuent.


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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 01:13

cadex cath

 

Penser dedans que dehors existe – tant furent les curiosités qu’à la fin l’épuisement nocturne ne s’assouvit.

 

La Cathédrale Saint Castor était jonchée de lavande et l’Oustau exhalait  l’eau de rose.

 

Tu n’ignorais rien de ta place mais la campais mal sur tes guiboles plutôt vulnérables ce qu’elle n’avait pas vu, trop occupée à sonder ses propres incertitudes. Elle négligeait l’altérité, se prenait les pieds dans des tapis de fleurs qu’elle ne songeait même pas à cueillir ni même à préserver. Elle s’étalait. C’était comme rêver de la mort dans un tracé mouvant. On y accommodait ses forces après avoir concédé du ciseau. Elle savait par quel séisme les mots proviennent. Elle pouvait sentir leurs ricochets sur sa peau. Il était 13h 12 exactement mais c’est comme si le temps était devenu une masse abstraite, sans plus de prise – seuls, les mots.

 

Peu importe…l’huile suintait des olives et l’on cisèlerait le basilic le soir venu.


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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 01:05

cadex flo

 

Je te chante – Tu m’enchantes- C’était quoi déjà ce refrain comme un petit bal perdu ? Chacun a cousu les mailles d’une chanson différente. Mordu dans les tissus de nos peaux retrouvées. Distendu le fil de notre histoire ? Rapiécés nos baisers ? Les chats en vadrouille frôlent les toits racontant d’autres issues indifférentes. Impossible de quitter le lit terrible où nous débattions des miracles et du sens – impossible de quitter la marge de nos amours. Peut-être en foulant les dalles calcaires, s’épuisant sous les micocouliers et n’attendant plus ton sourire désolé.

 

« Est-ce bien cela que tu voulais vivre ? »

 

Avoir le temps ou le prendre pour chercher des réponses dans les lignes de force d’un paysage qui défile, dans l’ouverture soudaine que représente un bras d’eau passant sous un pot.

La surprise la désarçonne. Elle ne sait où conduire ses pas, ni que faire de ses pensées interlopes, ni que vivre dans des espaces abandonnés. Nous cherchons en vain un lieu où errer. Parce que. Nos âmes.


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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 01:01

cadex claud

 

Le lézard courait le long de cette faille au bord de laquelle tu étais sagement assise. Le ciel était silencieux. Tu plongeais ton regard dans les entrailles de la terre pour t’y noyer. Tu étais complètement partie. J’ai ramassé les négatifs calcinés – le bord sentait le réglisse et le goudron et on distinguait un petit bout de ta jambe gauche – vulnérable – profondément isolée de la vraie vie. Tu m’as vu de ton balcon quand j’arrosais les bambous et la bruyère. Mais cette vie qui trottine vers une place assignée – à prendre des mines puis à crever – t’est définitivement insupportable.


Les trains y sont à l’heure et il ne reviendra pas.


Le malt fleurissait sur l’esplanade d’où la roue était absente – fragilité de la vie quand nos espaces d’incompréhension s’enroulent dans nos pensées. Nous chercherons encore. Nos friches et nos marges. No pasaran. Quelle est la nature de ton oubli ? Ce mot – non – oui – cherché si longtemps sur la commissure de ses lèvres. L’ironie était ton fort. Mais aussi ta faille.


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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:59

Je suis conne, j’ai encore pris ce satané chemin en espérant le croiser encore une fois. Qu’il voit que je ne suis pas défaite.

Pas contre lui mais seule, debout, les éléments ont tant de prise sur l’être, à découvert. Sur le non être, le couvert- la fourchette à gauche, le couteau à droite. Les coudes dans le Bulgum au milieu des couleurs bonbon et de l’image pervertie PERE. La croix et le laurier à peine raisonnés. Sur l’être, à découvert. Sur le non-être, le couvert.

En attendant ta nuit.

J’ai chialé, mordu tous les linceuls du pays jusqu’à ce que l’homme à la tunique blanche s’accroupisse à mes pieds,

« Je te bande »

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 14:22

 

 

nuit_noire.jpg

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 13:46

Rencontre des Ateliers de traverse

à l'exposition sous influences, Maison Rouge, Paris

le 15 février 2013

 

 



 

>> la Maison Rouge

>> le dossier de presse de l'exposition sous influences

>> écritures

>> album photos

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 02:04

youssef_nabil.jpg 

Youssef Nabil, Natacha fume le narguilé, Cairo 2000, Photographie

 

Non loin du bord des fesses, un peu plus bas,

une ligne de démarcation de dentelle noire coupe la trajectoire

de tes veines bleues délicates comme gravées dans le cuivre par une main crispée,

l'autre posée sur les genoux tant que l'odeur de l'opium persisterait...

 

Impossible d'éviter la lame d'écume vert-fluo qui se répand entre eux.

 

Elle avance en rampant le long des tapis aux couleurs psychédéliques.

Il faudrait lisser glisser la surface des yeux, faire revenir le bord des cils sur l'ajourée des paupières, fermer les yeux pour tout voir,

et pour pleurer ce n'était pas la peine.

 

Ils passaient les mowtowns ce soir-là,

il y avait de la neige qui circulait et des filles bizarres dans des boots.

 

Se rappeler n'avait pas vraiment d'importance : cet ailleurs visité, cette beauté fin de siècle.

 

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 01:14

jean_cocteau.jpg

Jean Cocteau, Le fumeur d’opium, 1953, pastel sur papier, Paris

 

Prendre le train à Tombouctou et chanter « When the comedy was king » à tue-tête dans un compartiment surchauffé.

Hébétée. Disloquée. Champignoquée. Enfiévrée.

Quelle est exactement la mesure de tes lèvres sur mon subconscient quand tu me pénètres.

Quand tu me pénètres, tu me défenestres, sortie du monde, hors paresse magicienne

Quand je te pénètre, il y a ce mouvement, ce bruissement, cette volonté d’être

– une sonde – exaltée – silencieuse – tumultueuse – professionnelle –

Comme s’il s’agissait de viser la serrure des voitures

De cette voiture.

Une BMW gris métallisé. Sur la banquette arrière, un homme en pyjama, balloté, sous les effets d’Halcion, abandonné dans le sommeil. Il a atterri en douceur sur un  rayon de soleil qui s’est installé dès potron-minet


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