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Des lieux

Les Ateliers de traverse

déclinent leurs activités

dans plusieurs régions

Agenda

 Actualités des pôles régionaux

 

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Ateliers de traverse 14

" Preuve et Epreuves du sentiment en littérature" 

décembre 2013

à Caen

 

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Ateliers de traverse 30

 

Le rêve de...

  le 19 février 2014

à Nîmes

 

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Ateliers de traverse 76

Ateliers du jeudi 

saison 2013 - 2014

à St Germain des Essourts

 

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Ateliers de traverse Lilas - Paris

Fais ton cinéma!

saison 2013 - 2014

à Paris

 
13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 12:54

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Rémi Lemaire

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 16:20

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Alexis Bougon

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 16:18

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Alexis Bougon

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 16:16

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Alexis Bougon

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 00:39

006

Nicolas Laidet

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 15:49

Spécialiste du détournement, j’étais la sœur désincarnée du milieu, celle qui ne ressentait plus aucune émotion depuis son accident, celle qui était devenue inhumaine sans que ça la perturbe.

Tuer une saloperie pareille n’engendre aucun état d’âme particulier. La pourriture retourne à la pourriture et les rats festoient. Il n’empêche, au fond de mon trou, je vois la lumière – Indécrottable – Parce que tu vois, j’voudrais pas crever avant d’avoir réentendu la chanson.

No smoking no dripping and so long, la route déclinait, le soleil flambait et les gens pionçaient. Ça puait la mort.

J’appelais de toutes mes pensées, du fond de mes tripes en vrac, une apparition à la Iggy, un mec à poil ou presque qui se tortillerait de vie, qui te dirait, l’air de rien, Bébé, tu as vieilli, putain ! Le fromage était à 6 €, le plat du jour baignait dans une sauce rabelaisienne – un mec à poil dirait Parfois, le rêve, c’est très gore aussi.

 


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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 14:16

Tu n’auras pas pensé ce jour là. Juste vu le néon sur les peaux pâles. Juste entendu cette chanson que tu avais oubliée. Une histoire. Comme un boomerang. Et ça t’était revenu comme un rêve qu’il aurait mieux fallu perdre.

Depuis, avoir retrouvé ses traces, la hargne ne l’avait pas quitté, compagne de ses nuits alcoolisées. Le bruit des canalisations, la chasse d’eau de la vieille du cinquième, les bouteilles de Whisky du poivrot qui claque à tous les étages derrière le vide ordure. Dépôt-déchetterie de vieux mécanismes. La voix du destin grinchait sur le mange-disque pendant qu’elle - la femme de moins de dix-sept ans - vomissait son goûter. Lili. Parce qu’elle aimait le rouge, il s’empara de sa gorge et lui mordit la joue. Le sang rouge se mit instantanément à couler. Délice de chaleur et de saveurs. Depuis longtemps il ne s’était désaltéré avec tant de plaisir. Un chuintement sous des petits pas.

Voilà. Une autre histoire.

C’était quand déjà ?

 


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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 13:23

Sombre était cette nuit où je t’ai rencontré, une soirée un peu minable que je passais appuyée contre l’évier dans une cuisine dont le mur s’effritait par plaques

…les plaques, elles ne sont que subjectives. Plaques de givre, plaques en déséquilibre, plaques de tartre logées dans le mauvais sens. Je me recouvre des plaques du Tantrec. Je fonce au milieu de ce désert près de Sacramento. Je stoppe net face à ce mastodonte qui me barre la route.

Pourtant je ne voulais pas changer d’avis et j’étais plus que jamais déterminée à me rendre à la Maroquinerie ! Le cuir vachette des gants noirs rendait le son de la corde, mat et feutré. Sa voix feulait. Il y avait une fille au bord de la scène qui criait et moi, moi j’avais juste envie de gerber. Mais le garçon qui jetait la viande avait souffert, la brune et la blonde avaient disparu ensemble et il n’y avait pas de réconfort, pas d’envie, plus personne à séduire, aucune action sidérante.

Le point mort atteint dans le creux d’un fauteuil club. 

 


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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 12:26

La fille de fifteen  years ne se lavera pas sur la route obscure de J.K

Elle  n’hésite pas. Entre. Se débarrasse de son vieux blouson de cuir tout pourri que lui avait donné son connard de père. A dire vrai, ce truc de connard, connasse, ça peut te poursuivre.

J’ai essayé un jour de lui demander ce que ça fait d’avoir  en quelque sorte été engendré par un con. Mais bon, on peut aussi descendre du singe et Voltaire sans noir désir ne suscite que les cris des insurgés, le ciel brise son électricité et les riffs de Keith me font bander. Yeah ! Ça fait un sacré bout de temps que j’avais pas eu la gaule ; je me suis étiré, content de moi. Yeah !

Le rock. Cette toile de couleurs massacrées avec un sourcil plus haut que l’autre et un dos poussé trop vite – « content de moi » une seconde – dans l’exécration de l’égo, 59 minutes – soit un déséquilibre patent entre je t’aime/je ne t’aime pas

Je  décide sur le champ de ne jamais plus la revoir et de disparaître de sa vie. Yeah !                              C’est assurément la décision la plus intelligente que j’ai prise depuis bon nombre d’années. Ya qu’à voir  ma gueule burinée de junkie …

 


 

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 11:05

Le nègre que tu n’es pas harcèle la poussière, sans faute, au rythme des paroles que la faux déverse et déverse, derrière les baraques où tu es né, tignasse blafarde, sous le néon des parkings d’une vie au point mort. Où sont passés tes rêves ?

 

Cette phrase que je n’aurais pas cru prononcer, voilà que cette phrase tournait sans pitié dans mon crâne.

                        « Le premier journal blanc  du hasard

                                   Le rouge sera

                                   Le chanteur errant »

Elle tournait comme une logique déconnexée avec des yeux caves et une apesanteur implacable.

 

Tu as disparu dans cette ruelle sombre de perdition. Tu avançais sans appréhension, le pas léger malgré le côté glauque de la situation. Aucun loukhoum ne suintait le long des murs décrépis mais une horde de cloportes s’agglutinait dans un coin de la cave humide.

 

Tu ne te métamorphoseras pas en cafard.Tu n’iras pas crier sous le toit de l’Elysée. Mais peut-être bien que tu iras brûler en enfer.

Non, je rigole…

 

Tu t’éloignes, tambourine man, voleur de feu, corbeau de Portland, visage peint, nu sous les pleurs.

 


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