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Des lieux

Les Ateliers de traverse

déclinent leurs activités

dans plusieurs régions

Agenda

 Actualités des pôles régionaux

 

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Ateliers de traverse 14

" Preuve et Epreuves du sentiment en littérature" 

décembre 2013

à Caen

 

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Ateliers de traverse 30

 

Le rêve de...

  le 19 février 2014

à Nîmes

 

   avatar 76 

Ateliers de traverse 76

Ateliers du jeudi 

saison 2013 - 2014

à St Germain des Essourts

 

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Ateliers de traverse Lilas - Paris

Fais ton cinéma!

saison 2013 - 2014

à Paris

 
26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 22:55

Chaque matin, c’est plutôt marrant, tu attends dans les brumes un rêve décalé.

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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 22:50

Si même la lumière casse et que tu n’as peut-être pas le choix, la vapeur du basalte reste laiteuse.

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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 22:47

Même si ta fleur touche que dalle, que l’animal en toi titube presque par terre sous le gong de l’horloge, le temps est la première question.

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10 novembre 2007 6 10 /11 /novembre /2007 22:32

Artères déliées

Refoulées

à l’Ame, l’Anus, l’Abdomen

vers toutes formes d’Abcès

 

Boire et couler

Je deviens liquide

 

Colle mon cul

Contre ta verge

 

Dos à dos

nos Dents s’entrechoquent

nos Doigts se cherchent

 

tu m’Enfreins

s’Enlaçent les épées, s’Entament les cuirasses

tu m’Enlèves

 

ça Force et ça Foule

les feulements et les fissures

Finalement

 

Grandir

Hors de soi

Imaginer s’Incorporer

Jouir

 

en Kaléidoscope

en Larmes

en Marge

en Noir et blanc

 

Ouvrir l’œil

(omoplates oreilles et occiput)

 

Porter Puiser Pousser

(dedans dehors)

 

Quand ta queue

me Rejoins je te retrouve

nous étions Seuls pourtant

Toi Toujours

Traversant mon Uvée

 

Vous pourtant

Quand nous nous sommes oubliés

Dans ce Wagon-lit

J’ai eu beau prendre du Xanax

Y’avait plus qu’à Zapper

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17 octobre 2007 3 17 /10 /octobre /2007 14:45
Descendre à Spring street et remonter.  Sentir les goutelettes de sueur couler le long de son dos, croiser des hommes en costards et des filles  juchées sur  leurs talons aiguilles. Marcher doucement pour retenir le gris de  NY.  Sentir la ville. A  l'angle de  Spring street et  Crosby, le café Balthazar. Rentrer puis commander un Chardonnay Californien très très frais.
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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 12:31

La lumière a baissé. Patrick Catalifo boit son sixième verre. La bouteille de Vodka a roulé entre son pied et le banc. Son corps s’affale encore un peu. Elle, elle se verrouille. Jambes croisées. Bras fermés. Visage tendu sur poing. Le pouce levé contre sa joue ; il s’alourdit contre le banc, elle se raidit ; dans ce déséquilibre, leurs deux corps semblent se rencontrer.

 

Laure, comme instinctivement, a pris la même pause que Geneviève Mnich. Qu’est-ce qu’elle pense ? Elle, elle veut rentrer depuis. « Laisse-nous vivre avant de mourir », c’est ce que sa voisine lui a dit. De toute manière, j’ai oublié comment on parle à sa mère quand on a quarante ans.

 

Mnich et Catalifo se sont étreints tout à l’heure sur le banc. J’ai bien vu le tressaillement dans son dos. Ce que ça lui a fait. Est-ce qu’elle pense que c’est fini pour elle ? Cette aisance qu’on a enfant à se réfugier dans les bras, et maintenant… La dernière fois, c’est moi qui l’ai prise dans mes bras. Le jour de. Ce personnage de May, ça lui fait quoi ?

 

La barbe de Catalifo contre le visage lisse et vieillie de la comédienne, ses mains qui s’agrippent à son verre, son regard noir, son regard loin ; c’est en lui qu’elle trouve ce qu’elle a perdu. Elle dit : « On peut partir en restant ». Putain que oui qu’on peut partir en restant. Elle vit comme avant, journée ciselée, découpée sur les mêmes rituels, et pourtant le cours en est modifié. Son absence à lui. Maintenant, son absence à elle. La frangine, hier, au téléphone : « franchement, je crois qu’elle déraille ». Moi, envie de lui dire « ta gueule, mais putain, ta gueule ! » mais cherchant les mots compromis.

 

Patrick Catalifo a vraiment l’air bourré. Lucide, aussi. « La vraie vie hors des normes sociales », avait écrit la critique de La Terrasse. Mais c’est quoi la vraie vie ? Chercher la porte du mur ou vivre avec le mur ? Elle lâche la rambarde du balcon, se tourne vers moi, je prends l’air concentré, retourne à Mnich qui a décroisé les jambes. La lumière décline encore sur la scène. Je vois la bouche de Catalifo prononcer des mots que je n’entends pas. Il a la bouche pâteuse, il parle vraiment comme s’il avait trop bu. Elle le regarde vraiment comme si elle ne savait pas quoi faire, partir, dire au revoir, ou rester.

 

Laure est de nouveau plongée sur la scène, pourtant, je sens encore son regard. Trois jours après la mort de mon père, elle m’avait dit : « Ne t’inquiète pas. Même si on a envie de mourir, c’est la vie qui continue. »

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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 10:20
I- Ce serait ta main. Là. Sur ce point.

II- Ce serait ce mouvement. Là. De la main qui s'ouvre, des doigts qui empoignent, du corps qui se tend.

III- Il y aurait eu une rencontre. Ce serait venu de loin. Du moment du point. Du moment, où, à ce point là, on se le dit, je meurs encore et pourtant je vis.

IV- Cherchez. Cherchez encore ce point de rencontre à quel point de vous il se niche, dans quel trou, dans quelle fente, il se serait coincé.

V- Mais vous? Où est-ce que cela se passe pour vous? Quand, au moment de, il y a comme un point qui vous aurait traversé. ça a jailli là sous vos pieds et ça s'est planté là comme une graine. Paf! dans la cage. "THORACIQUE", on aurait dit.

VI- Ce truc-là, ça se balade. A tort et à travers, dans ton torse ou bien alors, dans ton bide. Et tu ne sais toujours pas quoi en faire?

VII- Mais à ce point là de ton point, tu aurais fait le point. A l'ombre de la tonnelle, tu serais allé boire à la fontaine. Assis en creux, tu aurais rencontré. Son point G.

VIII- ça. ça aura été ton sommet.

IX- Du seuil coule la sève. C'est la guerre. tes X et tes Y se battent. XX XY XX XY XX XY XY XY     XY XY XX XX XX XX XX XX XY...

X- Ton corps devient un chemin. Il gonfle, s'ouvre et se contracte. Tu hurles, ou tu pleures         et/ou tu cries. Peu importe. C'est ton point culminant.
    Tu t'ouvre en 10
    Tu t'ouvres de 10
    Tu pousses, tu cries.
    Mais.... Attends!
    Chuuuuuut Chuuuuuuuut
    ça y est.
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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 10:15

Comme à son habitude, Anna était en retard. Je commandai une bière au serveur efflanqué des Bons amis qui prit commande sans me regarder. Une fille passait. Sa jupe, légère et vaporeuse, coulait autour de son corps comme un moule actionné qui, à chaque pas, se fondait à son corps. Il ouvrit la bouche une fois. Puis deux. Et retourna à son comptoir. Je la suivis des yeux jusqu’à ce qu’elle devienne un petit point, loin. Des soubresauts de fesses qui s’estompent peu à peu.

Il faisait chaud de nouveau, et Belleville s’étoffait de vert. Ma bière apparut sur la table comme par enchantement. Anna traversait le passage piéton sans regarder. Je lui fis signe. Elle me sourit, se dirigea vers les rares tables de la terrasse où, touristes penchés sur leurs guides, hommes esseulés et vicelards, lycéens, couples légitimes et illégitimes, mâles et femelles de tout genre, se vautraient dans les premiers rayons de soleil ; me fit un geste que je jugeai confus, puis, très simplement, passa son chemin.

 

Je me vis crier son nom, renverser les tables et la rattraper. QU’EST-CE QUE TU FOUS ANNA?

 

Mais je restai coi. J’eus la sensation nette que je ne la reverrai pas et aussitôt son cul me manqua. Et sa peau. Et son odeur.

 

Je pris deux bières. Puis trois. J’observai les jambes des filles qui passaient et essayai de deviner la forme de leur cul à celle de leurs jambes. J’eus quelques surprises.

 

Deux heures après, Anna revint. Pour me dire qu’elle me quittait. Je ne trouvai rien d’autre que de remettre mes lunettes de soleil. Je notai un petit tremblement sur sa lèvre inférieure, presque imperceptible. (Ou était-ce moi ?). Toujours est-il que je lui en fis part. Quoi ? Ses yeux glissèrent sur moi pour se fixer loin sur le boulevard. Elle portait un tee-shirt moulant et j’avais envie de lui dire que c’était vraiment dégueulasse. Je me penchai vers elle et murmurai. ANNA. J’entendais son prénom, comme un gong, en écho dans ma tête. J’aurai préféré crever plutôt que de la garder là une minute de plus.

 

- « Fous l’camp Anna », je lui dis, « que je regarde ton cul une dernière fois ».

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18 mars 2007 7 18 /03 /mars /2007 10:43
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18 mars 2007 7 18 /03 /mars /2007 10:41
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