La cour – le contrejour - Souffrir du manque de soleil – de toi. Tu m’y as amené, non ?
Ça ne peut pas être un tableau de Corot, pas de montagne chez Corot, mais l’instable, le "je n’y reviendrai peut-être pas". Toi, tu l’as suivi, là où il revenait.
Plus jamais ne va retentir le téléphone, l’homme n’est sauvé par rien, ni la bouille ronde de la maigrichonne, ni l’appel impromptu ne feront basculer in fine le sort.
Tu me l’as répété "même si tu n’es pas du voyage, tu peux t’en aller ! Tu peux t’en aller". Il criait presque. Le ton montait. Et la fatigue. Le trouble…Qui sommes nous ici ? Et ailleurs qui serions-nous ? Tu aurais pu t’en aller.
Ne pas croire qu’il va advenir quelque chose. Corot n’est plus, la pluie n’est plus, là-bas nos semblables s’affairent ; c’est une cour, petite – toute ta vie, te dire c’était dans cette cour.
Nulle utilité à tes bagages, nulle utilité à la guerre, nulle utilité à la tendresse. Le sec de l’homme hurle dans la lumière.
Sans moi peu affère à cette fille. Des générations l’ignorent. Les cloches ne sont jamais lessivées et leur timbre claque à midi. Il n’est pas commun d’observer le vermillon à Alméria, encore moins les autres couleurs criardes. Terminée la sieste. Ainsi. La fin de l’amour. L’armée ne parvient pas jusqu’à ce point ignoré des cartographies. La porte en ogive donne accès à une crème poussiéreuse. Tu ne l’emprunteras pas, auparavant tu en auras été empêchée.
Le vent ce jour-là provenait de l’est. Je me souviens de sa jupe flottant bien avant son départ, tout au long de notre séjour. Le vent aurait pu sauver de la fin de l’histoire.
Où est passée la caméra ?
Hôtel della Gloria. Le soleil noyé dans l’orangeraie invisible sous les pylônes. La vida continua. Deux étoiles peuvent-elles éclairer le toit de leurs amours ?