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Des lieux

Les Ateliers de traverse

déclinent leurs activités

dans plusieurs régions

Agenda

 Actualités des pôles régionaux

 

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Ateliers de traverse 14

" Preuve et Epreuves du sentiment en littérature" 

décembre 2013

à Caen

 

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Ateliers de traverse 30

 

Le rêve de...

  le 19 février 2014

à Nîmes

 

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Ateliers de traverse 76

Ateliers du jeudi 

saison 2013 - 2014

à St Germain des Essourts

 

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Ateliers de traverse Lilas - Paris

Fais ton cinéma!

saison 2013 - 2014

à Paris

 
20 septembre 2008 6 20 /09 /septembre /2008 15:29

L’obscurité absolue

Aucun bruit ne s’accroche

Partout du sommeil

 

Loin dans la maison, un claquement régulier

Croche/double-croche, croche/croche pointée

Ce rythme rampe le long des tuyaux

Croche/double-croche

Parcourt l’enfilade des pièces

croche/croche pointée

Entre dans la chambre

Croche/double-croche

Grimpe sous les poutres fondues dans le noir

 croche/croche pointée

Fait battre le cœur du radiateur mural

 

L’obscurité absolue

Aucun bruit ne s’accroche

Partout du sommeil

 

Mes oreilles comme les radars de ma paranoïa larvée

Loin dans la maison, une clef tourne dans la serrure

Croche/double-croche

Des talons claquent

 croche/croche pointée

Parcourent l’enfilade des pièces

Croche/double-croche

Entrent dans la chambre

 croche/croche pointée

Tout près. Si près du lit

Croche/double-croche

Tétanisée je m’accroche

L’obscurité absolue

Aucun bruit ne s’accroche

Partout du sommeil

Les tambours du Bronx

Croche/double-croche

Je tape de toute la force de mes bras de fillette

 croche/croche pointée

On ne m’entend pas – je grandis – je cogne

Croche/double-croche

Pas suffisant – plus fort – encore plus fort– je cogne – je grossis

croche/croche pointée

Explosion - Je me désarticule

 

Je  décroche   

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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 08:38

 

Elle, si citadine. Mutante achevée de l'espèce mégapolophile.

Elle si peu citadine.

 

Elle a longtemps avancé dans des décors de théâtre.

Gratte-ciel  sans vertiges.

Vertiges du haut de ses rollers. Du haut de ses vingt ans.

Traçant  les avenues de Manhattan à l'ouest de Central Park.

Bercée par l'écho des lumières sur les grandes façades  de briques

Par la sonorité grave des mots enclos dans le ventre des architectures

 

La cavalcade des chevaux qui ébranle la quiétude du fond de vallée.

L'épure de Mondrian envahie de fleurs.

Le pissenlit à l'heure. Les gelées impuissantes.

L'ortie rebelle comme tapis rouge des rives

Le Crevon débordant d'énergie.

 

Cette odeur permanente de consumé

Ces corbeaux éboueurs qui croassent leur arrogance

Ces chiens grégaires errant dans la moiteur des plages

La vague chaude de l'océan indien sur le corps

Sur les maisons fragiles des pêcheurs

Sur les palmiers de cartes postales.

 

La syllabe que l'enfant adresse au monde

Son regard qui pénètre et s'accroche

Son sourire

Une présence magnétique

Son sourire

Son regard qui pénètre et m'accroche

La syllabe que le monde adresse à l'enfant

 

La syllabe que mon père nous adresse

Son regard qui pénètre et s'accroche

Son sourire

Une présence magnétique

Son sourire

Son regard qui pénètre et m'accroche

La syllabe que je ne peux plus lui adresser

 

Les gratte-ciel comme des bougies.

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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 19:54


Cette apothéose merveilleuse: la rivalité mimétique



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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 16:48
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10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 16:58
L'envie de capter les vibrations du monde

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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 18:48
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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 23:41

Plonger dans une mer aux arômes puissants,  toucher le fond du bout des doigts et produire une sorte de chaos universel

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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 23:36

Un homme dans son lit  sublime tant et si bien  son désir que son éjaculation s'élève  au niveau de l'Art

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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 18:25
 
 

Le temps est la première question. Elle n’a pas l’importance de celle concernant la place des camélias dans la chanson. Le temps comme gouffre insondable. Le camélia comme massif qui ferme les jardins de la rue. Ni vu, ni connu.                                                                              
Si même la lumière casse, il n’y a plus qu’à charger les fagots de brindilles avec le sourire, les balancer sur les dos courbés et rire aux éclats du bonheur de travailler plus encore. Tandis que toi… Toi, chaque matin, tu attends le tramway en redingote. Tu rejoins le peintre et son modèle dans l’atelier. Rien ne vient perturber ta nonchalance de nanti. Pas même le chant du paon qui attire sa triste compagne vers les buissons encanaillés.                                                                      
Ici tu n’entres pas vivant. Ni par la fenêtre aux vitraux ébréchés. Ni avec les oies sauvages. Ça grouille de parasites qui tuent le temps pour ton plus grand ennui. Tu les ignores. Tu es dans l’antre de l’Artiste Officiel                                                                                                                       
Il y a Lui. Son univers. Sa cours. Ses Choses.                                                                             
C’est la pierre de ton visage. Ta valise qu’il trimbale. Avec la sienne. Votre bouteille. Pour la soif. Masques grotesques de la création en panne. Je te reconnais bien là, mon petit cœur! Comment vaincre ce vide exponentiel ?                                                                              
Mieux eût valu s’occuper du passé que de cheminer caché vers un avenir sans la moindre note de ragtime. Pas de  joie. Tu attends la chute sur les rives du Styx. Chute sans lendemain. Car comment se relever sans futur ?                                                                                                  
Lui te dit en se moquant : bondis! Prends un châle de mohair rouge-sang et va vers le soleil levant! Là t’attend l’enfant. Celui qui murmure aux âmes perdues : allons nous habiller et nous déshabiller.

 

Tu l’as fait. Le ciel se noyait dans le ciel, l’écaille dans l’écaille, le tabouret sous le tabouret, et ma sœur dans ma sœur. Tu n’as rien compris. On débouchait la lumière                      
C’était une sorte de rêve. Tu t’en es sorti avec une grosse bosse vernissée derrière le lobe repeint de ton oreille droite. La vague t’a légèrement submergé mais l’espoir mis dans les cantharides n’a pas été à la hauteur de ton attente. Encore de la platitude. Aucun débordement qui projette dans le monde intergalactique de la création. L’astrophysique, elle-même, n’est que duperie. Pourtant je te le dis encore et encore :                                                               
 L’infini est bien cette porte ouverte d’un coup par un bébé déjà en turbulette qui se détache des entrailles pour se fixer autour, sur, dans le cœur.                                                                                   
C’est la grande porte de la face cachée du soleil

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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 10:15

Glisser le long des murets qui bordent l’eau

 rose de sel.

La sandalette à bride relâchée.

Petite fille engluée dans la chaleur de cette journée.

Au bord, tout au bord

des marais presque fanés.

Tu tangues

Accrochée au désir de ne pas fondre.

Le silence bruissant des mirages en feu.

L’infiniment plat des miroirs à l’écume sale.

Tu t’accroches à ta robe trop légère.

Au bord, tout au bord

des marais presque fanés.

Peur d’être engloutie.

Les cheveux serrés en tresses enroulées.

Pas de baiser pour l’air brûlant.

La maison qui s’éloigne emportant la rumeur.

La sandalette se consume au milieu des flamants roses.

Retarder la combustion.

Plonger la semelle dans le lait grenadine.

Le labyrinthe se dilate. Multiplication des rivages déserts

Au bord, tout au bord

des marais presque fanés.

Si petite fille pétrifiée sous la fiente des mouettes ricanant.

Un pied traverse la croûte du gâteau de sel.

Les goélands bitumeux lancent des chants interlopes.

Les guêpes jonglent avec les secrets de polichinelle.

Les grillons sifflent innocemment un verre de beaujolais.

Les ombres attendent au bord du gouffre.

L’erreur se livre à un marchandage désopilant.

Au bord, tout au bord

Des marais presque fanés

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